Grande thématique de l'inévitable et fatale collision...Un amour qui ne connaîtra aucune réalisation et qui cependant est déjà réalisé antérieurement à toute rencontre.
Voila une rencontre est déjà née encore à naître...
Dans LE PETIT PRINCE de EXUPERY.... Il avait écrit dans le sens " si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu' en un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles. Ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit :" ma fleur est là quelque part ....".
Il est vrai que le mystère a du charme mais il vaut mieux inscrire sur vos bagages
Votre nom
Votre adresse
Et votre destination .ça protège et ça fait durer tout rêve.
Je ne peux m’éloigner de lui sans trébucher dans le vide que creuse son absence. Mais en même temps ; je supporte parfois mal sa présence dans ma vie.
Il est constant que je souffrirais électivement et que j’isolerais de la totalité de mon drame certains points douloureux.
J’ai fait des mots , j’ai cru le fixer, cerner l’ennemi, le voir en face. Ligoter le fantasme, se mettre en garde contre un danger connu. Mais mon fantasme de « lui » a beaucoup de têtes.
J’ai souvent été prise par lui et souvent relâchée, abandonnée sans raison apparente.
Je me noie et je me dis à quoi bon le repêchage.
En le rencontrant ; je me suis dite que j’ai été longtemps en sommeil et voilà que je me réveille.
COCTEAU avait écrit que le sommeil est un poisson aveugle qui s’abat sur nous. Il avait écrit qu’au réveil c’est en nous l’animal, la plante qui pense. On a en premier des pensées primitives sans le moindre fard.
Nous voyons un univers terrible, parce que nous voyons juste . Peu après l’intelligence nous incombera d'artifices, elle apporte des petits jouets que l'homme invente pour cacher le vide. C’est alors que nous croyons voir juste.
La vie forme un domaine d'une externe mouvance composé de flux et de reflux ; de sensations puissantes diverses sans aucun repère fixe sinon ceux que j'ai recréent moi. Des repères de la création permanente de soi-même.
J'ai les mêmes envies d'écrire comme BISSON dans la fin de son livre "L'enfant derrière la porte"
« J'ai pu exprimer la colère, la tristesse et mettre cette souffrance au DEHORS ». Ce livre à été une sorte de libération peut être s’agit-il d'une sorte de rencontre avec la lâcheté, la honte des uns et des autres. , Ecrire ; parler est une façon de trouver la vérité la mienne".