Dans une gare une petite fille arrive avec père et mère pour prendre un train, on cherche le train le voici ; on monte et c’est déjà une aventure, on s’installe, la petite fille dispose ses jouets, ses livres d’images sur la tablette, on est bien ; bientôt le train part, on roule.
L’enfant s’en aperçoit soudain ; où est il le train ? Où il est ? dit elle en plus en plus angoissée ; où est il le train ?
IL EST Là... ON EST DEDANS
Je veux m’en aller où il est le train ?
Je pense que la contestation, c’est tout d'abord ce désarroi de la petite fille qui ne comprend rien à ce qui lui arrive dés le moment où elle est dans le train, dans le train en marche, qui était apparu de l’extérieur si plaisant pour un voyage jamais fait.
Je peux admettre et accepter ce désarroi, il ne suffit pas de dire « il est là le train, on est dedans « la petite fille est perdue, le mouvement qui l’emporte l’excite et l’effraie.
Il a fallu prendre la petite fille par la main et gentiment lui refaire le chemin parcouru de la portière au compartiment en la protégeant d’une présence inattentive...
La petite fille est restée suspendue quelque part à tout ce que vous êtes … elle ne comprend pas tout cela ; ne comprend justement pas le mouvement de votre train... ce train en marche.